L'Info du jour : mon nouveau livre « Le Crépuscule des veaud’orites » paraîtra très prochainement. Il s’agit d’un ouvrage de 160 pages au format 16x21, avec des illustrations surprenantes en couleurs.   Son prix est de 24 €.

J’y développe la nécessité de comprendre ce qui ne va pas dans notre monde d’aujourd’hui, de réagir et de montrer les mécanismes de l’imposture, dont le but est de nous cacher la vérité, pour nous maintenir coûte que coûte dans l’ignorance. Les épreuves que nous traversons actuellement correspondent bien à l’avertissement de l’apôtre Jean sur l’iniquité, l’apostasie.

Voilà pourquoi il est nécessaire aujourd’hui de revisiter le texte de l’Apocalypse de l'apôtre Jean.

« L’Apocalypse se présente comme une "révélation" concernant "ce qui doit arriver bientôt" (Ap 1 : 1), et elle s’achève par l’attestation "Oui, mon retour est proche !" et la prière "Amen, viens, Seigneur Jésus! " » (Ap 22: 20).

Il s’agit là d’un message capital sur le retour glorieux du Christ Rédempteur.
Or, certains, au nom d’une certaine rationalité, nient l’idée d’une révélation de ce qui doit advenir. D’autres, et ils sont très nombreux en Occident, pensent que le mot « apocalypse » est synonyme de destruction et de fin du monde. Ce mot signifie simplement « révélation » et ce qui est annoncé, c’est le sens d’une histoire qui ne se termine pas par une destruction. C'est donc un a priori à écarter.

Et ce n’est pas tout. La structure d’un texte détermine, pour une part importante, le sens à lui donner. L’Apocalypse de saint Jean apparaît dès l’abord marqué par le chiffre sept : sept Églises à chacune desquelles une lettre est destinée, puis il est question de sept sceaux, puis de sept trompettes. Ensuite, après d’autres visions, il est question de sept calices ou fléaux envoyés par des anges. Ensuite, les structures paraissent de moins en moins évidentes. Chaque commentateur a tenté d’en esquisser son propre plan, c’est-à-dire à la manière du monde gréco-latin.

Le Christ donc doit revenir accompagné des anges et des justes « revêtus de byssus blanc » (19: 14), autrement dit les justes ressuscités revêtus de leurs bonnes œuvres. Les habitants du monde seront confondus par la beauté et la gloire qui rayonne du Bien ! Tel un cavalier céleste, le Christ opèrera un jugement, mais l’épée dans sa bouche et non pas dans sa main ; l’Amour n’a pas besoin des forces de coercition. Tandis que ses ennemis disparaîtront (Ap 18: 20), le Christ règnera sur la terre avec tous ceux qui auront rejeté « la marque de la bête » ; et, finalement, son règne ouvrira sur l’Éternité où la mort physique aura disparu (Ap 20: 21), comme le dit saint Irénée à la fin du 2e siècle, ce royaume             « sera le prélude de l’incorruptibilité, royaume par lequel ceux qui en auront été jugés dignes s’accoutumeront peu à peu à saisir Dieu » (AH, V, 32, 1).

Tel est le récit que je vous propose dans ce nouveau livre pour notre époque.